Ekim 2000 - Uyduruk bir fransizca text

Fransızca dersi icin yaptığım bir ödev olacak:

Une etudiante percuté par un bus
Accident devant l’école primaire d’Ortaköy

Hürriyet

Publié le 02 octobre 2000

Un dramatique accident s’est produit le lundi 9 octobre rue Çırağan devant les locaux de l’école primaire, à hauteur des arrêts des bus de ramassage scolaire. Une éleve de l’école, Ahmet âgé de 11 ans, attendait le car pour rentrer chez lui à Beşiktaş. En raison de la cohue qui règne sur ce petit espace, l’etudiante s’est retrouvé propulsé sur la chaussée devant les roues d’un bus. Ahmet dont les jours ne sont plus en danger souffre de plusieurs fractures du bassin.

Le plus terrible dans ce drame est son côté prévisible. Pratiquement tous les services en charge de la sécurité des enfants sur la voie publique à la sortie des établissements scolaires avaient déjà signalé le problème. «Nous devons tous tirer les leçons de ce drame, déclare Antoine Corapi, premier adjoint au maire. Nous avons investi 500.000 francs pour les aménagements de ces espaces depuis le début de l’année, mais il y a encore beaucoup à faire.» Le premier adjoint évoque des réunions passées et de nouvelles à venir avec les parents d’élèves. Le maire de Montigny-sur-Loing, M. Estadieu, de son côté rappelle qu’il demande depuis longtemps des aménagements. «Il y a des choix à faire, mais le problème est difficile, personne ne veut lâcher du terrain pour les aménagements nécessaires.» Du côté des transporteurs, on stigmatisait dès la rentrée des problèmes de manœuvres pour les chauffeurs. Au point que les chauffeurs envisageaient une grève motivée par cette situation précaire pour jeudi dernier.

Le commissaire de police de Fontainebleau, Joseph Merrien, rappelle qu'une enquête est en cours sur les responsabilités liées à cet accident. «Il y a plusieurs versions, même s’il est certain que le jeune garçon a été percuté par la roue arrière du bus. Il semblerait que la manœuvre du bus ait été induite par la présence de véhicules en stationnement sur l’aire de manœuvre.» Il est vrai que tous les jours près d’un millier d’enfants utilisent les transports sur cette aire réduite. «Manifestement, l’infrastructure n’est pas adaptée», précise le commissaire. «Il y avait 11 emplacements pour 35 navettes aux alentours de 17 heures dont au moins 14 simultanément.» Le commissaire reconnaît que les mesures d’urgence prises par la mairie sont bonnes, mais il y a encore beaucoup de choses à faire. «Le soir, nous mobilisons plus de 10 fonctionnaires à la sortie des écoles. Mais les parents d’élèves doivent eux aussi être des acteurs de la sécurité aux abords des écoles.» Le commissaire rappelle que les aires de stationnement ne doivent pas servir aux véhicules particuliers. «Pas même pour un arrêt bref. On nous demande d’être tolérant avec les voitures et en même temps de garantir la sécurité. Les deux ne sont pas compatibles.»